Aujourd’hui, nous célébrons la journée des droits de la Femme. Et pas la journée de la Femme, ou des femmes, comme il pourrait y avoir la journée de la châtaigne ou du muguet. Non, les deux expressions sont antinomiques; célébrer la journée de la Femme revient à nier les droits de la Femme. On ne fête pas des individus, particuliers, différents les uns des autres, avec les compétences et les failles qui sont inhérentes à cette individualité, justement. On prend conscience du corps législatif, universel, monolithique, qui accompagne chacun de ces individus, et que chacun est en droit (devoir?) de faire prévaloir devant tous.
Pour mieux le comprendre, une petite ligne de grammaire sera salutaire. Dans l’expression « Les Droits de la Femme », le sujet est « Droit », et le complément est « Femme ». Bien entendu, le sujet est aussi inutile sans complément que le complément est perdu sans sujet.
Voilà, je vous ai encore embêté pour rien, du coup, je vous propose de fêter ces individus qui dans votre quotidien prennent une dimension personnelle, en écoutant ensemble ce morceau de Garciaphone qui est parmi les plus beau.