Dans le cadre de mes activités, je suis obligé d’éditer des affiches. Par exemple, comme celle-ci:

Fort heureusement, un bon camarade m’aide dans cette entreprise douloureuse. Il s’agit de Jean Mosambi, dont vous pourrez trouver le site ICI. Alors, lui, quand il réalise des affiches ça donne plutôt ça:
Alors on verra immédiatement que tout en restant plus sobre, le travail est d’une esthétique bien supérieure. Les traits sont fins, le graphisme est simple tout en gardant une profondeur sémantique. Les couleurs, restreinte par la technique de la sérigraphie, sont aussi soigneusement qu’élégamment choisies.
La sérigraphie, qu’est-ce donc? Évidemment, Wikipédia répondra mieux que moi, mais pour faire simple, disons qu’en réalisant un pochoir par couleur, et en usant de dextérité, on peut produire en série le dessin voulu. Bien sûr, chaque affiche est unique, puisque le coup de peinture sur le pochoir n’est jamais le même.
Pour en revenir à ce qui est le sujet ici, à savoir l’artisanal talent dont fait preuve Jean Mosambi, je dois faire remarquer que je ne suis pas le seul à avoir remarqué le talent, puisque mon compagnon a eu le privilège de participer à un recueil compilant les plus notables affiches de concerts réalisées en suivant la technique sus-citée. Un petit lien ICI. Du coup, on se retrouve dans la cour des grands (c’est plutôt chouette pour des amateurs!), entre les affiches des plus grands festivals européens, annonçant la crème des groupes de rock, on retrouve les réalisation de Jean Mosambi, annonçant les concerts de votre humble, mais préféré, pub.
Donc, reconnu au niveau international, qu’il est notre sérigraphiste bigourdan. Moi, j’y connais rien. Je peux dire que quelque chose me plait, que je trouve ça beau, ou chatoyant…mais techniquement, je ne permettrai pas d’avancer un quelconque avis, puisque je n’ai jamais mis les mains dedans. Mais là, il s’agit bien de ses pairs; des spécialistes qui trempent dedans à longueur de journée, j’ose imaginer que eux s’y connaissent, savent reconnaître le noir du blanc. Mais le mieux, c’est encore de vous laisser juger avec vos propre yeux: