NoTaModèlE

Depuis quelques temps, nous avons un appareil photo instantané à demeure au Celtic Pub, et dès que nous y pensons, nous prenons plaisir à tirer un cliché des artistes qui se produisent, de préférence durant les balances (il y a plus de lumière que cette espèce d’ambiance ultra-intimiste que je fais subir à tous les aficionados des concerts…). On les conserve, c’est juste pour le souvenir, pour se dire, le jour venu où on sera foutu, usé, cassé, que quand même, on en a vues et faites, des jolies choses.

Il se trouve que pour la journée mondiale des droits de la femme, mon employée – à ses heures perdues mais photographe à plein temps – Suzy Noguès est engagée dans un projet d’exposition photographique. Le principe est simple: à leur demande, elle se déplace pour photographier des femmes, dans le lieu de leur choix. Si vous êtes désireuse de participer à ce projet, ce que je vous recommande vivement, il vous suffit de contacter la sus-citée Suzy Noguès. N’ayez crainte, elle est absolument charmante. Ces photographies seront donc exposées le jour venu ( 8 mars )dans le hall de la mairie de notre belle commune. Une fois de plus, je ne peux que vous recommander vivement d’y aller faire un tour.

En ce qui concerne mon petit bar calé-miteux, j’ai proposé à votre attentionnée serveuse que nous aussi, à notre échelle, nous fassions une série de clichés de femmes, mais cette fois-ci en étant immobiles, les attendant, avec l’élégance et la courtoisie qu’on se doit d’exprimer envers nos très estimées clientes, derrière le comptoir bancale de leur notapub préféré. A ce moment-là, à leur demande, nous pourrons, Suzy comme moi (je tiens à préciser à cet endroit que personnellement, je sais appuyer sur le déclencheur de l’appareil, sortir le film et attendre qu’il se révèle, alors que Suzy, elle, sait prendre une photographie. Donc, essayez de faire en sorte que ça soit elle, et non moi!) tirer un instantané des personnes voulant jouer à notre petit jeu. Une fois le cliché révélé, le modèle pourra écrire ce que bon lui semble au dos du film.

On pourra procéder aux prises durant tout le mois de février, les mettre dans un album, et puis proposer un soir en mars, pourquoi pas le 8 (même si je trouve que ça fait redondant), à tout le monde de consulter l’album, que nous laisserons à disposition dans le bar.

Si je puis me permettre, j’ai lancé cette idée car je sais, pour y être quasiment en permanence, que contrairement aux idées reçues émises par les nigauds de cette ville, le Celtic Pub est fier de compter parmi sa clientèle les femmes les plus raffinées, distinguées, subtiles, gracieuses, galantes, enthousiastes, et, en un mot, belles qui vivent dans cet arrondissement, et que donc il est bien normal aujourd’hui de leur rendre les hommages qu’elles méritent.

A vous de me dire!

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